LES EXPOS INCONTOURNABLES À VOIR EN CE MOMENT À PARIS

Et vous ne devriez en louper aucune !

Robert Doisneau, Instants Donnés au Musée Maillol

Cette exposition extraordinaire qui présente environ 400 pièces de l’œuvre incroyable de Robert Doisneau a commencé cette semaine et sera visible jusqu’au 12 octobre.

Ce qui fut le projet de vie de Robert Doisneau est devenu une ambition partagée par l’Atelier Robert Doisneau et Tempora pour concevoir cette exposition, la plus importante rétrospective depuis deux décennies à Paris.

L’Atelier Robert Doisneau, créé et animé depuis plus de vingt ans par les deux filles du photographe, Annette Doisneau et Francine Deroudille, nous offre les icônes attendues mais aussi des pépites allant de photographies inédites à des œuvres originales fabriquées par le photographe.

Elles ont ouvert leurs boîtes à souvenirs personnalisant délicieusement cette exposition tout en offrant leur irremplaçable connaissance de l’œuvre.

Pourquoi se rendre à l’exposition « Robert Doisneau Instants donnés »?

Un parcours qui couvre toute la durée de la pratique de son métier de photographe et qui permet de comprendre le chef-d’œuvre.

Près de 400 photographies de Robert Doisneau avec des clichés de 1934 à 1992 couvrant donc l’intégralité de son œuvre.

La plus importante rétrospective à Paris depuis vingt ans car il n’y a eu volontairement plus aucune exposition monographique sur Robert Doisneau depuis l’exposition de la Salle Saint-Jean à l’Hôtel de Ville.

Voir le connu et découvrir l’inconnu mais de manière augmentée en ayant une expérience différente à travers le processus créatif, sa vie, sa manière de travailler.

Une exposition dans laquelle on trouve le plus de surprises: des inédits (comme l’affiche, publiée une seule fois) et des tirages, tous sortis de l’Atelier, vintages en grande majorité.

• Découvrir l’œil de Robert Doisneau qui montre le monde tel qu’il est et non tel qu’il l’aurait voulu. Pour cette raison, il y apporte un regard poétique. En résulte souvent un décor terrible pour un être humain plus gai.

Le parcours de l’exposition

Le parcours se décline autour d’une dizaine de thématiques transversales de l’œuvre de Robert Doisneau.

Des titres simples qui reprennent le classement de l’agence, et par la suite de l’Atelier (Enfance, Bistrots, Écrivains etc…). Plusieurs salles et dispositifs qui offrent des focus inédits pour découvrir l’univers créatif complet de l’artiste.

L’exposition suit des principes scénographiques visant à soutenir le message d’une approche renouvelée de l’œuvre.

Chaque section s’ouvre sur une amorce forte pour ensuite projeter le visiteur au-delà du cliché et le conduire vers l’approfondissement d’un aspect comme les séquences, les portraits, etc.

Dans les sections, l’accrochage est rythmé par la dynamique des photos.

Cette rétrospective offre une expérience de visite variée combinant :

  • œuvres photographiques,
  • objets et documents,
  • interactifs et audiovisuels.

Un audioguide propose une trentaine d’œuvres commentées par la voix de Robert Doisneau issues de bandes audiovisuelles originales des années 60 à 90…

«Dans le fond, le photographe, comme ce qu’il emploie, doit être une surface sensible».

INFOS PRATIQUES 

ROBERT DOISNEAU – INSTANTS DONNÉS
Du 17 avril au 12 octobre 2025

Musée Maillol 
61 Rue de Grenelle – 75007 Paris
www.museemaillol.com

PANORAMART DE L’ARTISTE AURÉLIEN JEANNEY À L’OBSERVATOIRE PARIS MONTPARNASSE

Quand art, découverte et émotion se mêlent pour offrir une vision pop, ludique et artistique de Paris.

L’illustrateur Aurélien Jeanney (Maison Tangible) investit l’Observatoire Paris Montparnasse avec Panoramart, une exposition pop et ludique qui invite le public à redécouvrir Paris sous un nouveau prisme.

À travers dix illustrations hautes en couleurs installées sur les vitres du 56e étage et sur la terrasse de la tour, il imagine le Paris d’aujourd’hui et de demain décliné en cinq thématiques : innovation, inclusion, écologie, art et connexion.

Une exposition pensée pour toute la famille.

Conçue pour émerveiller petits et grands,  Panoramart propose un parcours visuel interactif où chaque illustration s’intègre harmonieusement au paysage, offrant des points de vue adaptés aussi bien aux adultes qu’aux enfants. Cette approche intergénérationnelle fait de l’exposition une expérience immersive et accessible à tous, où la magie de la perspective crée des effets de surprise et d’étonnement.

Pour prolonger l’expérience, un photo call est installé au 56ème étage de la tour, permettant aux visiteurs d’interagir avec les œuvres d’Aurélien Jeanney et de partager leur découverte sur les réseaux sociaux. 

Une véritable invitation à jouer avec Paris, à contempler la ville autrement et à s’émerveiller en famille.

INFOS PRATIQUES

Exposition PANORAMART

Observatoire Paris Montparnasse

tous les jours de 9h30 à 23h30 du 3 avril au 31 octobre 2025

(dernier accès ascenseur 30 minutes avant la fermeture) 

Fermeture exceptionnelle du 18 au 21 avril 2025

Tarifs : 

Tarifs en ligne et en semaine : Adulte à partir de 20,50 euros et enfant 10,50

Tarifs en ligne et le week-end : 21,50 € adulte et toujours 10,50 € enfant

Bon plan famille : les mercredis et dimanches, l’entrée est gratuite pour les enfants de moins de 12 ans, accompagnés d’un adulte.

DAVID HOCKNEY 25 À LA FONDATION LOUIS VUITTON

 

Du 9 avril au 31 août, la Fondation invite David Hockney, l’un des artistes les plus influents des XXᵉ et XXIᵉ siècles, à investir l’ensemble de ses espaces d’exposition.

Cette présentation exceptionnelle de plus de 400 œuvres de 1955 à 2025 rassemble, outre un fonds majeur provenant de l’atelier de l’artiste et de sa fondation, des prêts de collections internationales, institutionnelles ou privées.

L’exposition réunit des créations réalisées avec les techniques les plus variées – des peintures à l’huile ou à l’acrylique, des dessins à l’encre, au crayon et au fusain, mais aussi des œuvres numériques (dessins photographiques, à l’ordinateur, sur iPhone et sur iPad) et des installations vidéo.

« Cette exposition est particulièrement importante pour moi, car c’est la plus grande que j’aie jamais eue – les onze galeries de la Fondation Louis Vuitton ! Quelques-unes de mes toutes dernières peintures, auxquelles je suis en train de travailler, y seront présentées. Ça va être bien, je crois. »

David Hockney

INFOS PRATIQUES

FAIRE IMPRESSION QUAND L’AFFICHE DE CINÉMA S’INVENTE À LA FONDATION JEROME SEYDOU

L’affiche de cinéma demeure aujourd’hui encore l’une des armatures principales de la publicité du film. C’est l’un des visuels qui amène le public à l’écran. C’est une image destinée à convoyer la première impression.

Faire impression – Quand l’affiche de cinéma s’invente est une plongée passionnante dans l’univers de cet outil de promotion incontournable.

L’attrape-rêves

Mais comment fit-elle son apparition?

Les plus anciennes connues étaient censées inviter le spectateur à découvrir le Cinématographe Lumière en 1896.

Spectaculaire, l’une d’elle illustre une projection, dans la lignée des affiches visant à présenter un spectacle visuel.

Mais si les pères du Cinématographe ont privilégié sur leurs affiches ce nouveau divertissement, Pathé, le premier, fera dès 1902 la promotion des films, reprenant à son compte quelques principes adoptés par les Lumière : un grand format et une illustration.

Ainsi naît l’affiche de film.

Présentées dans les foires, puis dans les premières salles sédentaires, les affiches sont conçues comme de grands tableaux, qu’il est parfois difficile de placer en façade. Elles visent à attirer le passant et à l’entraîner à l’intérieur de la salle : elles s’appuient tantôt sur des histoires connues de tous, comme les contes, ou promettent tantôt du sensationnel et de l’exotisme quand il s’agit de films à trucs et de films de voyage. Elles installent les scènes historiques par des décors et des costumes, et suscitent la fascination quand ils promettent les étoiles ou les toits de Paris. D’autres provoquent le rire.

Rendez-vous à la Fondation Pathé pour découvrir ses origines et ses secrets à travers le travail remarquable des artistes et des affichistes.  

INFOS PRATIQUES

Faire impression

Quand l’affiche de cinéma s’invente

Exposition du 11 avril au 27 septembre 2025

Fondation Jérôme Seydoux-Pathé,

73 avenue des Gobelins 75013 Paris

(hors période de fermeture estivale)

LE PARIS D’AGNÈS VARDA , DE-CI, DE-LÀ

 
L’exposition Le Paris d’Agnès Varda, de-ci, de-là aborde l’œuvre d’Agnès Varda (1928-2019) sous un angle inédit.

Elle met en valeur l’œuvre photographique encore méconnue de l’artiste et révèle la place primordiale de la cour-atelier de la rue Daguerre (Paris 14e), lieu de vie et de création, de 1951 à 2019.

Plus généralement, elle montre l’importance de Paris dans une œuvre libre et foisonnante qui ne cède jamais à la facilité et fait merveilleusement dialoguer documentaire et fiction.

Fruit d’un travail de recherche de plus de deux ans, l’exposition s’appuie essentiellement sur le fonds photographique d’Agnès Varda et les archives de Ciné-Tamaris.

Elle met en regard l’œuvre de la photographe avec celle de la cinéaste à travers un ensemble de 130 tirages, dont de nombreux inédits, et des extraits de films entièrement ou en partie tournés à Paris. Elle présente également des publications, des documents, des objets ayant appartenu à l’artiste, des affiches, des photographies de tournage ainsi qu’une sculpture de sa chatte Nini.

Après avoir révélé les premiers pas d’Agnès Varda comme photographe, le parcours propose une première immersion dans la cour-atelier, à l’époque où elle est à la fois un studio de prise de vue, un laboratoire de développement et de tirages et le lieu de sa première exposition personnelle en 1954.
La même cour est revisitée dans les années 1960, à l’époque où Agnès Varda la partage avec le cinéaste Jacques Demy, quand elle est fréquentée par des personnalités du cinéma après avoir accueilli des gens de théâtre.

L’exposition propose ensuite un ensemble de photographies qui soulignent le regard décalé, teinté d’humour et d’étrangeté que l’artiste porte sur les gens et les rues de la capitale.

Agnès Varda a en effet répondu à de nombreuses commandes, notamment de portraits mais aussi de reportages, traités à sa façon, avec originalité.

Le regard de la cinéaste sur Paris est évoqué dans un parcours chrono-thématique mettant en valeur les films tournés entièrement à Paris à commencer par Cléo de 5 à 7 (1962).

La ville y est filmée pour être à l’unisson des sentiments traversés par la jeune femme. Cette partie de l’exposition évoque deux autres films où Paris sert à décrire les émotions des personnages avec : un extrait du court-métrage Les fiancés du pont MacDonald (1962) et des photographies de tournage de Loin du Vietnam (1967). 
À travers une sélection d’extraits de longs et courts métrages, certains inédits ou inachevés, l’exposition interroge également la façon dont la caméra d’Agnès Varda explore la ville et montre sa passion pour les détails urbains, invisibles pour des yeux pressés.
L’exposition se poursuit avec des thématiques chères à l’artiste comme son attention aux gens et plus particulièrement aux femmes et à ceux qui vivent en marge en tissant à chaque fois des liens entre l’œuvre de la photographe et de la cinéaste. 
Pour le film L’une chante l’autre pas (1977), qui raconte l’émancipation de deux femmes qui gagnent en liberté et vérité, Agnès Varda a reconstitué la boutique d’un photographe parisien. Pour ce faire, elle a réalisé une série de portraits féminins dont 12 seront exceptionnellement remis en scène dans le parcours. 
L’exposition dévoile aussi le projet de livre photographique L’opéra-Mouffe, illustrant des chansons sur le quartier Mouffetard, devenu en 1958 un court-métrage explorant les sentiments contradictoires qui traversent une femme enceinte dans un des quartiers les plus pauvres de Paris.

Elle présente également Daguerréotypes (1975), documentaire tourné le long de la rue Daguerre dans lequel Agnès Varda réalise un ensemble de portraits de ses voisins commerçants.

L’exposition s’achève autour de portraits de l’artiste photographiée et filmée dans sa cour-atelier devenue cour-jardin, à partir de laquelle elle a fait rayonner son œuvre tout en cultivant un personnage haut en couleur

EXPOSITION

LE PARIS D’AGNÈS VARDA, DE-Ci, DE LÀ

DU 9 AVRIL AU 24 AOUT 2025

MUSÉE CARNAVALET – HISTOIRE DE PARIS
23 rue de Sévigné – 75003 Paris
T +33(0)1 44 59 58 58
www.carnavalet.paris.fr
Ouverture du mardi au dimanche de 10h à 18h
Fermeture des caisses à 17h30
Fermeture le lundi et certains jours fériés

DISNEY 100 l’EXPOSITION

Un siècle dʼhistoires et de création Disney célébré à Paris.

Après avoir conquis Philadelphie, Munich, Londres, Chicago, Kansas City et Séoul, Disney100 : l’Exposition arrive maintenant à Paris.

Cette exposition exceptionnelle célèbre un siècle d’histoires, de personnages, de musiques et d’expériences créés par The Walt Disney Company qui ont profondément marqué plusieurs générations à travers le monde, et plus particulièrement en France.

Un événement pour petits et grands

Disney100 : L’Exposition est une invitation à explorer un siècle d’histoires et de création. Avec ses dix galeries immersives, cette expérience unique lève le voile sur certaines des histoires les plus appréciées de Disney – des classiques tels que Blanche-Neige et les Sept Nains (1937) et Peter Pan (1953) aux titres plus récents comme Ratatouille (2007) et Encanto, la fantastique famille Madrigal (2021). Les fans pourront également célébrer leurs récits préférés issus des univers Pixar, Star Wars et Marvel.

Depuis près de 55 ans, Walt Disney Archives préserve avec soin certains des objets les plus précieux de The Walt Disney Company. À Paris, plus de 250 pièces seront exposées, dont des œuvres d’art, des sculptures utilisées pour l’animation, ainsi que des costumes et des accessoires.

Cela inclut le Cheval du Carrousel de Mary Poppins (1964), utilisé par la Disney Legend Julie Andrews, ainsi que la robe rouge de Cruella (2021), portée par Emma Stone.

Et impossible de passer sous silence l’exposition CORPS ET ÂMES , qui se tient actuellement à la Bourse Pinault .

À l’appui d’une centaine d’œuvres de la Collection Pinault, la Bourse de Commerce présente l’exposition « Corps et âmes », offrant une exploration de la représentation du corps dans l’art contemporain.

Nous avons eu la chance d’assister à une présentation lundi dernier à la SOHO House de Paris .

Trop hâte de la découvrir !

INFOS PRATIQUES

CORPS ET ÂMES
BOURSE DE COMMERCE

PINAULT COLLECTION

2 rue de Viarmes, 75001

Jusqu’au 25 Août 2025

Du lundi au dimanche de 11h à 19h
Nocturne le vendredi jusqu’à 21h 
Fermeture le mardi et le 1er mai
Nocturne gratuite tous les premiers samedis du mois de 17h à 21h

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