FAUT PAS PRENDRE LES CONS POUR DES GENS…

faut pas prendre les cons pour des gens -Emmanuel Reuzé

Filez vite chez votre libraire ! (Oh pardon, je veux dire « sur le site » de votre libraire!)

Moi j’ai utilisé directement le site de la Librairie de Paris et dix minutes plus tard je récupérais ma BD).

C’est en regardant le replay de la nouvelle émission de Laurent Ruquier – « On est presque en direct » – où Emmanuel REUZÉ (l’auteur de la BD) faisait partie des invités que j’ai eu envie de l’acheter.

Cette BD est extra!

J’ai bien fait de l’acheter et je vais d’ailleurs me dépêcher de me procurer le tome 1. (Bien que je ne sois pas le spécialiste BD de ZENITUDE PROFONDE LE MAG)

Tant que nous y sommes, j’en profite pour partager avec vous l’info reçue hier :

Édika & Carlos Giménez sont dans la sélection du Festival international de la bande dessinée d’Angoulême 2021 !

Les fans de Fluide Glacial connaissent tous ÉDIKA puisqu’il collabore à Fluide Glacial depuis les premières années de l’ère Gotlib.

En 41 ans, Édika a publié 309 histoires (soit 1870 pages de bandes dessinées), 81 couvertures du magazine Fluide, 37 albums

Mais connaissez-vous Carlos Giménez?

C’est l’un des plus grands auteurs espagnols de bande dessinée.

Chef de file de la BD autobiographique, il évoque ses souvenirs d’enfance marqués par l’après-guerre civile et l’Espagne franquiste.

Un récit bouleversant…

Paracuellos, série phare dans laquelle il raconte son enfance dans un orphelinat sous Franco, connait dès les années 1980 une reconnaissance internationale. Après une pause de près de 15 ans, Giménez décide de terminer Paracuellos.

En 2016 et 2017, il reprend les crayons pour réaliser les tomes 7 et 8.

Fluide Glacial a réuni ces tomes inédits en France dans un second volume qui clôt l’Intégrale Paracuellos.

UNE JEUNESSE INFERNALE DANS LES FOYERS FRANQUISTES

Carlos Giménez est né en 1941 à Madrid, deux ans après la fin de la guerre civile. La pauvreté et la violence règnent. Les franquistes, vainqueurs, érigent des institutions partout dans le pays pour accueillir les enfants de ceux qu’ils enferment à tour de bras.

Le petit Carlos Gimenez, orphelin de père, et dont la mère souffre de la tuberculose, est séparé de ses frères et placé à l’âge de 5 ans dans l’un de ces foyers où les enfants sont soumis à une éducation fondée sur la religion et l’instruction militaire.

Des années très dures, pleines d’histoires cruelles, de scènes effrayantes, de châtiments atroces et de fanatisme religieux, sans oublier le froid et la faim.

En quête d’amour, le petit Carlos use des moyens à sa portée pour gagner l’affection de certains, utilisant ses talents artistiques comme monnaie d’échange. Dans son esprit, germe l’idée que le dessin peut être un mode de vie…


Lorsqu’il quitte l’assistance sociale, après une enfance misérable et triste il souffre d’un immense vide culturel qu’il ne parviendra à combler que bien des années plus tard. C’est cette jeunesse infernale qu’il racontera dès 1976 (1 an après la mort de Franco) jusqu’à aujourd’hui, à la veille de ses 80 ans, dans la grande œuvre de sa vie: Paracuellos.

Avec la volonté féroce de ne pas se cantonner au récit intimiste, Carlos Giménez mêle son expérience personnelle au récit collectif en mettant en scène de nombreux pensionnaires subissant quotidiennement brimades et sévices dans ces effroyables foyers franquistes.

Alors, vous voyez qu’il faut vite aller sur le site de votre librairie habituelle! (ou même téléphoner car la plupart des libraires ont mis en place – fort heureusement – la formule du « Click & collect ».

Je ne vous recommanderai jamais assez d’acheter chez eux aux lieu de céder à la facilité et de commander directement chez les « géants » du secteur…

À très bientôt!

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