DOUZE DE JEAN- PIERRE BROUILLAUD

Si les alexandrins étaient au goût du jour,

Que la prose venait au centre de nos discours,

Le vulgaire y laisserait volontiers sa place

Pour qu’on puisse admirer la beauté du langage. 

C’est avec originalité, plein d’humour

Que Jean-Pierre Brouillard retrace son parcours.

Il pense une parole aussi douce que lyrique

Qui garde sur le monde une portée critique.

Dans une mise en scène ancrée dans le réel

Il nous prend la main pour un doux rituel

Au creux de son univers, il nous embarque alors

Et l’on repart touché, le cœur un peu plus fort. 

Un conducteur, un bébé, puis un être timide

Voilà les rôles qu’il incarne de manière fluide.

Une guitare, des livres et un décor accueillant

Donnent de la couleur à ses mots élégants. 

Il ne faut pas chercher à toujours tout saisir

Mais se laisser porter, écouter, ressentir

Car c’est dans les vers les plus tendres et clairs

Que la beauté des mots efface nos enfers. 

Si de notre bouche, à compter de demain,

Plus rien ne sortait que des alexandrins,

Les relations humaines perdraient en vitesse,

Ce qu’elles gagneraient par la tendresse. 

Cette strophe est tirée du spectacle Douze,

Et illustre bien la poésie qu’il épouse.

La Maison de la Parole vous ouvre ses portes,

Jusqu’au vingt-cinq juillet, où la scène réconforte. 

À quatorze heures quarante-cinq, soyez présents

Pour vivre ce spectacle au charme puissant. 

INFOS PRATIQUES

DOUZE

DE Jean-Pierre BROUILLAUD

Mise en scène et interprétation :

Jean-Pierre BROUILLAUD

Musique : Soliman BROUILLAUD

 du 5 au 26 juillet relâche les 10, 17, 24 juillet

 14h45  

 MAISON DE LA PAROLE 
Salle : La Maison de la Parole

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