Qui est ce mystérieux personnage fraîchement débarqué chez nos amis irréductibles ?

(Au départ, Vicévertus, médecin chef des armées de César, s’appelait Bibliobus.
Mais les auteurs se sont vite dit que ce nom ne reflétait pas sa véritable personnalité.)

… et pourquoi sa présence semble perturber à ce point nos Gaulois préférés ?

Et le pire reste à venir :

Bonemine, la femme du chef décide de partir pour Lutece AVEC VICÉVERTUS!!!

C’en est trop, il faut réagir !

Mais, au bout du compte, nos irréductibles gaulois seront-ils encore en état de résister à l’envahisseur romain ?

Un 40eme album que j’ai trouvé tout aussi drôle que les précédents .

Les planches ont toujours ce souci du détail qui fait les bonnes BD

Les bulles toujours aussi bourrées d’humour et de jeux de mots hilarants …

Bref foncez chez votre libraire favori pour vous procurer…

L’IRIS BLANC

Quelques petites infos de back office…

LES AUTEURS DU 40eme album

FABCARO

Fabrice Caro dit Fabcaro est auteur de bande dessinée et romancier.

Parmi son œuvre foisonnante débutée en 1996, on peut citer Le Steak haché de Damoclès (2005), La Bredoute (2007), On est pas là pour réussir (2012).

Le succès se concrétise en 2015 avec l’album Zai zaï zai zai qui obtient le Prix Landerneau BD «Coup de cœur», ainsi que le Prix Ouest France quai des bulles 2015, et de nombreux autres prix. L’album a été adapté en 2020 par François Desagnat. En 2016, il écrit le scénario des nouvelles aventures de Gai-Luron dessinées par Pixel vengeur (Fluide glacial). En 2018 paraît une autre œuvre très remarquée, mélangeant humour absurde et satire sociale : Moins qu’hier (plus que demain). Son roman Le Discours (2018) a été adapté au cinéma par Laurent Tirard en 2020.

En 2021, il publie Guacamole vaudou, un roman photo humoristique mettant en scène le comédien déjanté Eric Judor.

Fabcaro nous explique le titre de cet album :

« Je cherchais un titre dans l’esprit de Goscinny et Uderzo où le thème est souvent incarné dans un objet physique ou une personne (Le Chaudron, Le Devin, Le Grand fossé, Le Bouclier arverne, La Serpe d’or…). Ici, l’iris est le symbole de la bienveillance et de l’épanouissement.
L’Iris blanc est le nom d’une nouvelle école de pensée positive, venue de Rome qui commence à se propager dans les grandes villes, de Rome à Lutèce. Les troupes romaines sont démotivées et César décide que cette méthode peut avoir un effet bénéfique, notamment sur les camps autour du célèbre village gaulois. Mais les préceptes de cette école exercent aussi une influence sur les villageois qui croisent son chemin… Elle a été mise au point par le personnage principal de la couverture, médecin des armées de César, le « méchant » de cette aventure qui, naturellement, porte sur lui un Iris blanc »

DIDIER CONRAD


Comme Astérix, Didier Conrad est né en 1959. Sa première bande dessinée, Jason, est publiée en 1978. Il se lance ensuite dans l’animation des hauts de pages du magazine Spirou en compagnie du scénariste Yann, avec qui il crée par la suite la série mythique Les Innommables. Suivront de nombreuses productions pleines d’humour, notamment Bob Marone (1980), L’Avatar (1984), Le Piège Malais et Donito (de 1991 à 1996) avec Wilbur. En 1996, Didier Conrad s’installe à Los Angeles pour travailler sur le développement visuel et le storyboarding du long métrage d’animation La route d’Eldorado (sorti dans les salles en 2000) produit par Dreamworks SKG.

Puis il reprend la BD deux ans plus tard avec la suite des Innommables et poursuit sa collaboration avec Wilbur pour Tigresse Blanche (2005-2010), la série RAJ (2007- 2010) et Marsu Kids (2011-2012). Il dessine les aventures gauloises depuis l’album Astérix chez les Pictes (2013).


Didier Conrad nous décrypte la couverture :

« J’ai voulu mettre en avant le nouveau personnage principal, bien centré et au premier plan. Je l’ai représenté dos à dos avec Astérix afin de montrer que ce dernier n’est pas dupe et lui porte un regard ironique.
En arrière-plan, j’ai voulu montrer les effets que la méthode de l’Iris blanc peut avoir sur les personnages du village. Pour certains une forme d’envoutement et pour d’autre de la méfiance et de la résistance.
»

Et pourquoi « l’IRIS »?


L’iris blanc, une fleur bien particulière

Par Laurence Gossart docteure en Arts de l’université Paris I Panthéon-Sorbonne


Quelle est l’histoire de l’iris ?

Songe blanc – extrait de l’ensemble Songes d’une vie d’Iris, 2019, 9,5 x 14 cm, mine graphite sur papier bouffant.
Dessin : Laurence Gossart


L’iris est une fleur apparue au Crétacé, c’est-à-dire, il y a 80 millions d’années. C’est une petite fleur que l’histoire chargea de beaucoup de valeur. Elle est tout d’abord l’un des symboles égyptiens, associée particulièrement à Horus, le dieu du lever et du coucher de soleil.
Mais Iris est aussi une divinité grecque, bienveillante messagère des dieux et favorite d’Héra car elle apporte souvent de bonnes nouvelles. Iris, en grec ancien, c’est l’arc-en-ciel, celui sur lequel la déesse se déplace lorsqu’elle vient sur Terre. La fleur est le reflet de son nom, incarnant ainsi l’étendue de la palette de couleurs.
Il existe de nombreuses variétés d’iris : l’iris de marais, l’iris pallida, l’iris siberica, l’iris germanica et sa sous espèce l’iris florentina. Ce dernier, blanc, semblerait être l’iris que l’on trouvait particulièrement durant l’antiquité, sur tout le pourtour du bassin méditerranéen, et dont Grecs puis Romains auraient eu usage.

Comment ces peuples l’ont utilisé, et quelle est sa signification ?

Véritable plante magique, l’iris possède de nombreuses vertus et a plusieurs symboliques. Elle fait partie des plantes les plus convoitées pour ses bienfaits thérapeutiques et son usage dans les remèdes naturels. En Grèce, la fleur ornait les tombes en hommage à la déesse Iris dont l’une des missions aurait été de couper les cheveux des femmes à leur décès avant de les guider sur le chemin de leur dernière demeure. Les Romains, eux, voyaient dans la représentation des pétales de la fleur les symboles de la sagesse, de la fidélité et de la vaillance. Déesse, femme et fleur, Iris est aussi pour le poète l’incarnation de la femme aimée. Synonyme de courage et de fidélité, elle accroit la sagesse et les connaissances.

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