C’est une histoire de famille qui se joue à huit-clos dans un appartement à Bucarest.

Depuis la chute du dictateur Nicolae Ceausescu en Roumanie, Niki, rescapé de la maltraitance des orphelinats-mouroirs, n’a plus de nouvelles de sa soeur Veronica ayant été adoptée par des Français lorsqu’elle était petite.

Mais voilà que 20 ans plus tard, cette dernière frappe à sa porte pour des retrouvailles aussi difficiles que déchirantes.

Malgré la colère, les regrets et les non-dits, il reste un drame qui les unit, au sujet de leur petite soeur Mirela, ayant été considérée comme une « enfant irrécupérable » dans les orphelinats.

Ces enfants ont connu des trajectoires de vie différente, séparés les uns des autres, ayant chacun leur traumatisme.

Les enfants du diable
Clemence Baron – Antoine Cafaro

Mais alors, ceux qu’on surnomme les Enfants du diable, pourront-ils durant cette nuit de retrouvailles, affronter leur passé, soigner leurs blessures et faire la paix avec eux-même ?

Pas besoin d’un cours d’histoire, les dialogues entre les deux personnages suffisent à poser un cadre sur une sombre période plutôt méconnue.

L’histoire prenant place dans un appartement, un espace réduit, le public est plongé dans l’intimité d’une famille où les interactions entre un frère et une soeur permettent très rapidement de saisir les enjeux de l’histoire.

C’est une pièce bouleversante qui ne laissera pas le spectateur indifférent, provoquant parfois un sourire en coin mais surtout des larmes, beaucoup de larmes.

Clément

INFOS PRATIQUES

LES ENFANTS DU DIABLE

Texte de Clémence Baron,

avec Clémence Baron et Antoine Cafaro, Mise en scène de Patrick Zard.

Durée : 1h15.
du 3 au 21 juillet à 11h30 (relâche le lundi) au théâtre de l’Oriflamme

3-5, rue du Portail Matheron
84000 Avignon

T : 04 88 61 17 75

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