Que nous propose cette fois-ci la Fondation EDF, après l’exposition sur la Data et sur la Belle vie numérique ?
Une exposition toute en lumière sur le travail de l’artiste autrichien Erwin REDL qui expose pour la première fois à Paris.
Après avoir fait des installations dans le monde entier, il installe au sein des 400m² une œuvre à la frontière du réel.
Ce n’est pas pour rien qu’elle s’appelle Matrix : elle déstabilise direct le visiteur quand il rentre dans l’espace.
Une œuvre immersive au contact au plus près des émotions du spectateurs.
On pense tout de suite à la référence japonaise Yayoi kusama.
Ces leds sont réparties sur deux étages et invitent le visiteur à déambuler de façon robotique pour ne pas toucher l’installation.
Ainsi, l’œuvre questionne au plus près sur les sensations que peuvent éprouver les personnes et de ce fait se poser la question de la place de la lumière entre réel et virtuel.
C’est pourquoi, Erwin Redl interpelle les gens en parlant de seconde peau et surtout de peau sociale.
Il est évident que cette exposition est interactive car vous allez dégainer immédiatement votre smartphone pour poster des selfies sur les réseaux sociaux.
N’hésitez pas à fouiller, à vous renseigner, à comprendre le travail d’Erwin Redl car toutes ces installations font écho à l’aspect des nouvelles technologies et du numérique.
Une de ses œuvres les plus impressionnantes, appelée « Whiteout » se présentait comme un tapis blanc lumineux formé de centaines de sphères blanches en suspensions qui s’étendaient sur toute la pelouse centrale du Madison Square Park à New York.
Il en a plein d’autres qui permettent de montrer l’architecture des lieux, des bâtiments sous d’autres formes.
Revenons dans la Fondation EDF.
Deux œuvres sont exposées dans une petite pièce pour hypnotiser le visiteur. Il n’y a pas d’autres mots, nous sommes happés par une première installation qui interagit avec le temps qui passe. Lumières primaires et chiffres comme un radio-réveil mais pas tout à fait enfin si presque…
Basculons sur la deuxième œuvre qui propose 4 cadrans solaires avec deux couleurs : le rouge et le bleu.
Chaque ombre fait penser à des figures géométriques et interpelle sur l’art contemporain dans l’algorithme du numérique...
En tout cas, on ressort apaisé..
C’est une exposition où l’on peut aussi bien rester 5 minutes que plusieurs heures, seul ou avec des amis…
Foncez-y.
Infos pratiques
LIGHT MATTERS d’ERWIN REDL
6, rue Récamier – 75007 Paris
M° Sèvres-Babylone
Entrée libre du mardi au dimanche 12h-19h (sauf jours fériés)
Tél. : 01 40 42 35 35
Article de notre chroniqueur Cultu Maxime Patrault dont vous pouvez retrouver l’univers ICI
Un univers étrange mais qui est le nôtre quelque part…. Bisous
MireilleOver60