Pour la première fois en France, un hôpital invite le septième art au sein de son établissement.
Faire rêver malades et patients, lutter contre les idées noires, enjoliver le quotidien des équipes de l’hôpital et égayer un lieu qui n’a pas cette vocation… tel est le défi que s’apprêtent à relever Gaumont et l’hôpital Lariboisière – AP-HP.
Deux histoires qui se rejoignent…
L’histoire de Gaumont, à la croisée d’un cinéma qui palpite entre pépites du septième art et succès populaires, n’est pas sans rappeler celle de l’hôpital Lariboisière – AP-HP somptueusement érigé par l’architecte Martin-Pierre Gauthier dans un quartier populaire de la capitale.
En l’ouvrant en 1854, le conseil des hospices avait pour ambition d’en faire un monument de charité où la philanthropie, où la science et l’art sont développés avec tous les progrès du temps. Son architecture du milieu du XIXe siècle, sous la forme d’un hôpital pavillonnaire et fragmenté, visait alors à répondre à des préoccupations hygiénistes en luttant contre les infections et épidémies.
L’hôpital a su évoluer en exploitant au mieux ce patrimoine aussi riche que contraignant. 165 ans plus tard, encadré par les gares du Nord et de l’Est, l’hôpital a déjà engagé des travaux de modernisation majeurs avec un projet architectural répondant aux besoins et aux exigences d’une médecine moderne.
Ce projet de « nouveau Lariboisière » respecte les bâtiments historiques en proposant de nouvelles constructions qui les mettent en valeur.
Après avoir soufflé ses 120 bougies au CENTQUATRE-PARIS et émerveillé 50000 visiteurs (Exposition Gaumont, 120 ans de cinéma du 15 avril au 15 août 2015), tapissé les rames du RER D pour faire entrer le cinéma dans le quotidien des voyageurs franciliens (leTrain du Cinéma Gaumont inauguré par Gaumont et la SNCF le 28 janvier 2016) ; après avoir posé ses valises à Singapour (exposition au National Center Design du 15 avril au 15 mai 2016), à Angoulême (exposition du 4 juillet au 31 décembre 2017), à Yokohama (au Redbrick Warehouse No I du 13 au 24 juin 2018) et à Montréal (à la Cinémathèque québécoise & Société des Arts Technologiques du 27 octobre au 25 novembre 2018), Gaumont pousse les portes de l’hôpital Lariboisière – AP-HP pour venir à la rencontre de ses patients et de ses personnels.
Affiches de films, photographies de tournage, portraits d’actrices, d’acteurs et de metteursen scène recouvriront les murs du bâtiment.
Les Tontons Flingueurs, Un Eléphant ça trompe énormément, Hibernatus, Le Grand blond avec une chaussure noire, La Folie des grandeurs, Les Visiteurs, Le Dîner de cons, La Chèvre,Intouchables…
De l’entrée extérieure à la cour d’honneur, en passant par ses allées, ses galeries, et dans les salles d’attentes des Urgences jusque dans les chambres où une rétrospective de films du catalogue Gaumont sera proposée aux patients hospitalisés, c’est une promenade itinérante à travers les comédies du septième art qu’offrent la société Gaumont et l’hôpital Lariboisière – AP-HP.
Établissement labellisé « Culture et Santé » par l’ARS, l’hôpital Lariboisière – AP- HP avec son architecture classée monument historique, saura mettre en valeur cette exposition au sein de l’un des quartiers les plus multiculturels de Paris.
Avec l’hôpital Lariboisière – AP-HP, la société à la marguerite s’invite dans le quotidien des patients, du personnel et des visiteurs pour les faire rêver, les émouvoir et surtout les faire rire. Car quitte à s’exposer au sein d’un hôpital, autant que ce soit drôle !
Et ça tombe bien, car en fou rire, Gaumont en connaît un rayon !
En laissant échapper ses films des salles de cinéma, en baladant son art au-delà des musées, et en transportant ses plus de 120 ans d’histoire du cinéma dans un hôpital, Gaumont réalise un de ses rêves les plus fous.
Une belle illustration de la citation du grand poète Victor Hugo : «Faire rire, c’est faire oublier».
Infos pratiques
Gaumont à l’hôpital Lariboisière – AP-HP
Du 9 mai 2019 au 15 septembre 2019
2 rue Ambroise Paré, 75010 Paris
Crédits photos : @Gaumont
[…] prévenus, c’est une petite exposition très mystérieuse car elle montre au plus-près des philippins, leurs différentes croyances […]
Hello
Voilà qui devrait égayer un lieu bien souvent impersonnel et trop anxiogène pour les patients.
Je suis agréablement surprise par cette initiative.
Bises
Oui moi aussi je trouve que c’est une excellente initiative !
Bon week-end Nat’