Pour sa première participation à FAB Paris au Grand Palais, du 22 au 27 novembre, la Galerie Jean-François Cazeau présentera une sélection d’œuvres de Maîtres modernes, avec notamment un focus sur la figuration au XXe siècle.
Des œuvres des membres du groupe surréaliste tels Oscar Dominguez, Max Ernst ou encore André Masson – dont une exposition* est actuellement présentée à la galerie jusqu’au 21 décembre- seront mises en exergue.
Cette sélection mettra en lumière les liens entre le surréalisme et l’abstraction lyrique d’après-guerre qui découlent de l’invention du dessin automatique. Des artistes comme Judit Reigl, ancienne membre du groupe surréaliste, symbolisent parfaitement cette thématique. Ses grandes toiles des années 1960, qui débutent par l’abstraction, révèlent par la suite la figure humaine dans une démarche proche des dessins automatiques d’André Masson.
Avec des œuvres de : Auguste Renoir, Amedeo Modigliani, Auguste Herbin, Kees van Dongen, Jean Metzinger, Pablo Picasso, Henri de Waroquier, Marcel Janco, Fernand Léger, André Masson, Oscar Dominguez, Max Ernst, Judit Reigl, Hans Hartung, Pierre Soulages, Yves Klein, T’ang Haywen.
INFOS PRATIQUES
Galerie
Jean-François Cazeau
FAB Paris – Grand Palais
Stand C35
Du 22 au 27 novembre 2024
Galerie Jean-François Cazeau
8 rue Sainte-Anastase
75003 Paris
01 48 04 06 92
jfc@galeriejfcazeau.com
Du mardi au samedi de 14h à 19h
*Exposition en cours à la galerie, à découvrir jusqu’au 21 décembre:
André Masson : le surréalisme révolutionnaire
Galerie Jean-Francois Cazeau – PARIS
du 27/09 au 21/12 2024
André Masson (1896-1987), artiste oki moderne et postmoderne à la fois, dont l’œuvre se trouve sous le signe de la métamorphose : un art de l’instabilité qui met en scène l’érotisme et la violence de la vie. L’expérimentation sans aucune préconception est sa valeur fondamentale, une technique toujours adaptée aux besoins internes de l’œuvre qui jaillissent librement de la vision de l’artiste. L’un des membres fondateurs du groupe surréaliste, André Masson est l’inventeur du dessin automatique, qu’il va par la suite transposer en peinture et même en sculpture. En 1927, il pose les fondements du dripping dans ses sables, et ses toiles vont influencer le début de l’expressionnisme abstrait américain. Engagé et sensible à l’esprit de son temps, l’artiste entretient des collaborations artistiques fructeuses, notamment avec Georges Bataille. L’art de Masson est en renouvellement continu. Revendiquant une « disposition native à la variété », sa production prolifique est marquée par une incessante inventivité, résumée par l’enthousiaste formule d’André Breton : « L’éclectisme dirige, rien de plus beau ».
L’exposition André Masson : Le surréalisme révolutionnaire se donne comme but de révéler toutes les facettes de l’œuvre de Masson : commençant par les débuts cubistes de l’artiste, mais imprégnés par un imaginaire surréaliste, en passant par ses sables et dessins automatiques, pour arriver aux Massacres de 1932-34, paroxysme de la violence du siècle dans l’œuvre de l’artiste. Toutes ses périodes de création seront représentées, à travers une trentaine d’œuvres.