Sur les planches du Théâtre Hébertot, Josiane Balasko est bouleversante.
Pendant 1h10, tous les spectateurs retenant leur souffle, sont suspendus à ses lèvres…
Une « Petite bonne femme franche intrépide intègre » (comme le dit Simone de Beauvoir), sans fards ni artifices.
Elle laisse jaillir sa rage.
Rage contre son ex (ou plutôt ses ex)-maris.. qui n’ont jamais su la comprendre…
Contre ses voisins qui en cette nuit de réveillon, ont l’idée saugrenue de faire la fête, de l’éclabousser de leur bonheur, alors qu’elle, elle est seule abandonnée de tous …
Et puis il y a cette immense blessure aussi… cette blessure inguérissable qui lui a laissé un tel sentiment de culpabilité!
Josiane Balaskoest parfaite dans ce rôle de femme anéantie et déchirée, qui déverse telle une coulée de lave, ce flot de sentiments.
Les mots de ce « Monologue » sont durs, du pur vitriol.
Il faut bien ça pour exprimer ce qu’elle ressent cette Femme rompue, brisée à tout jamais.
Seule, en ce soir de réveillon, alors même que les autres jouissent aveuglément de leur confort affectif et social, elle peut enfin
hurler son désespoir… mais personne ne l’entendra jamais.
Elle est toujours désespérément seule.
Josiane Balasko est une actrice, une vraie, extraordinairement vraie dans ces rôles durs.
Des rôles où il n’y a aucune place pour la séduction, mais uniquement pour les sentiments vrais, généralement tristes mais dans lesquels elle ne cherche jamais à attirer la compassion.
«Une femme vraie, qui ne joue pas le jeu ».
On ne peut s’empêcher de repenser à son interprétation remarquable de Renée, la gardienne cultivée de l’Élégance du hérisson, le roman de Muriel Barbery…
[…] sur cet enfant non désiré. La comédienne, Laetitia Richard, porte la pièce dans sa folie de femme bafouée, de mère sans aide masculine, d’amante […]
Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site. Si vous continuez à utiliser ce dernier, nous considérerons que vous acceptez l'utilisation des cookies.Ok
[…] sur cet enfant non désiré. La comédienne, Laetitia Richard, porte la pièce dans sa folie de femme bafouée, de mère sans aide masculine, d’amante […]
Dommage pour nous les provinciales – peut-être partira-t-elle en tournée ?
Je l’ignore mais si vous avez l’occasion de la voir, il ne faut pas la louper !!!
Bisous les « Matchin’ » 😚