Le César nuit gravement à la santé! de Laurent BOUHNIK
« Je parle de ces films qui sont produits, écris, réalisés, pour remplir les comptes en banque. En général, ils sont à l’image d’une société standardisée, idéalisée, qui cherche à faire plaisir au plus grand nombre de spectateurs. »
« Mais tant qu’un cinéaste fait se poser des questions au spectateur, des questions tout à fait pertinentes, c’est que son film doit être réussi, non ? »
« Et puis soudain arrive James Baldwin, qui pointe avec une intelligence remarquable la réalité, si juste, qu’elle peut que faire frémir. »
« Quand je tombe sur un film qui raconte quelque chose de cohérent, je tombe dessus comme la mie de pain du messie ! »
EXTRAITS DU LIVRE Le César nuit gravement à la santé! DE LAURENT BOUHNIK
Laurent Bouhnik, bad boy du cinéma français, est le réalisateur de sept longs métrages (Zonzon, Sélect Hôtel, Q…), autant adoré que détesté.
Il s’est mis en tête de regarder tous les films du coffret des César et d’en faire le compte-rendu.
Il n’épargne personne, ni les copains, ni lui-même dans cette expérience qui dépasse largement un simple visionnage de films.
Questionnant sans cesse ce que devrait être un film, et bien plus, sur ce qu’est une œuvre d’Art, il souligne les limites d’un système à bout de souffle, ne sachant plus produire que pour la télévision ou pour un cinéma lèche pompe à fric.
Le lecteur l’accompagne dans cette folie d’images et de sensations dont personne ne sort indemne.
Woooow ce livre, ça doit être quelque chose !!! Je vous avoue que je meurs d’envie de le lire, pas vous ?
Infos pratiques
Le César nuit gravement à la santé
Texte et illustrations : Laurent Bouhnik
dans la collection de DOMINIQUE FROT
La Voix du Papier
Éditions Delatour France
Sortie le 26 novembre 2018
Format : 14,5 x 20,5 cm
204 pages
Prix : 20€ TTC
L’auteur
Laurent Bouhnik a une jeunesse tumultueuse. Enfant de Barbès-Rochechouart, quartier chaud de la capitale, il doit rapidement se débrouiller et accepte nombre de métiers pour vivre. Il travaille à l’usine, dans des supermarchés, chez des déménageurs. Il publie des illustrations et un peu de bande dessinée.
Punk, petit voyou, ses errances parisiennes l’amènent à fricoter avec les caméras.
Sans faire d’études, son premier lm est un documentaire sur le quartier du Franc- Moisin en Seine-Saint-Denis, où les équipes de télévision de FR3 et France 2 sont molestées et ne peuvent tourner leurs reportages. Il commence alors à réaliser des courts-métrages qui reçoivent bon nombre de récompenses, dont le fameux grand prix du Festival de Clermont-Ferrand
Il impose son style en réalisant et produisant son premier film de long-métrage, « Sélect hôtel », avec un budget équivalant à 10.000€, film qui reçut un accueil critique enthousiaste et qui fut sélectionné au Festival de Cannes.
Toujours à la recherche de nouveaux talents, il offre ses premiers grands rôles à Jamel Debbouze, Julie Gayet, Bérénice Béjot, Nikolaj Coster-Waldau (le Jaime Lannister de « Game of Thrones)
Autodidacte, il donne pourtant des cours à la Sorbonne et à la Fémis (École Nationale Supérieure des Métiers de l’Image et du Son, connue aussi sous le nom de l’Institut des Hautes Études Cinématographiques)
Il scénarise plusieurs bandes dessinées et est également un temps chroniqueur pour Le Nouvel Obs,..
Cherchant sans cesse le renouvellement, il heurte parfois par sa franchise et son originalité qui ne vont pas de pair avec la tranquille quiétude du milieu cinématographique. Il prépare actuellement plusieurs projets documentaires et de fiction
Le trublion du cinéma… À lire sûrement. Belle journée
Mireilleover60