Née à la fin du XIXe siècle dans une banlieue modeste de Londres, Madge Gill (1882-1961) n’a jamais appris à dessiner et a toujours refusé de vendre sa production.
Elle ne voulait pas – en tous cas pas consciemment – léguer un message à la postérité.
Et pourtant…
L’œuvre qu’elle laisse derrière elle est d’une richesse exceptionnelle et l’inscrit à jamais au Panthéon des auteurs d’Art Brut, créateurs mystérieux, prolifiques et visionnaires, qui connaissent aujourd’hui un succès inégalé sur la scène artistique contemporaine.
Blessée par la vie, dotée d’une santé mentale fragile et se disant inspirée par un esprit venu de l’au-delà, Madge Gill est devenue l’une des figures les plus emblématiques de cet art marginal et fécond aux côtés d’Aloïse, d’Adolf Wölfli, d’Augustin Lesage ou encore d’André Robillard.
L’ouvrage invite à suivre les traces de cette créatrice hors normes.
L’auteure: Marie Helene Jeanneret est licenciée en histoire de l’art de l’Université de Lausanne. Elle a ensuite entrepris une formation en radio puis en presse écrite qui l’a conduite à une longue carrière journalistique. Son parcours professionnel ainsi qu’un intérêt certain pour l’Art brut l’ont amenée à se pencher notamment sur la destinée de Madge Gill.