Le FESTIVAL 7.8.9 (lire « sept, huit, neuf ») est de retour en septembre!
Et si j’ai choisi de vous présenter le programme dès aujourd’hui c’est que le seul et unique défaut de ce festival est qu‘il est très court!
En effet une vingtaine de spectacles qui se déploient sur deux semaines environ, autant vous dire qu’il faudra faire vite de réserver vos places!
Alors je ne les ai pas – encore – tous vus car il s’agit parfois de nouvelles créations mais si je peux vous en recommander une pièce que j’ai vue et appréciée au centuple c’est NOCES DE SANG .
D’ailleurs je vous ai déjà dit ICI tout le bien que j’en pense.

Cette adaptation de la pièce de Federico Garcia Lorca est tout simplement une merveille ! Je vous présente le pitch : Une jeune fille décide de fuir le jour de son mariage pour s’échapper avec son amour de jeunesse. Cette histoire a été écrite à la suite d’un fait divers gitan des années trente, dans la campagne Andalouse, où l’honneur familial et le poids de la religion guidaient les instincts.
À travers une nouvelle traduction et une mise en scène à mi-chemin entre tradition et modernité, vous pourrez découvrir le déchirant dilemme passion /raison dans un univers symbolique sur fond de flamenco.
NOCES DE SANG
De : Federico García Lorca / Traduction : Léa-Anaïs Passard
Mise en scène : Léa-Anaïs Passard et Marie Venturi
Avec : Kévin Duhamel, Béatrice Hallouët, Julien Masson, Mélody Moudenc, Hugo
Palomba, Léa-Anaïs Passard, Melina Straub et Marie Venturi
Compagnie : Collectif Belle insolence
Attention !
Il n’y a que deux dates : le 15 sept. à 21h et le 19 sept. à 19h
Mais je me rends compte que je ne vous ai même pas présenté le Festival 7.8.9…
Le Théâtre de Nesle célèbre la 10e édition du Festival 7.8.9.
Les lecteurs.ices de la Première Heure qui me suivent donc depuis des années, le connaissent déjà puisque j’ai le plaisir d’être l’une des ambassadrices de ce Festival. Je présente donc chaque année, et avec grand plaisir, le programme. Et ensuite, au fur et à mesure, je fais un point sur les pièces qui m’ont plu parmi toutes celles que j’ai pu découvrir.
Le Festival 7.8.9 est pour moi un rendez-vous incontournable qui marque la rentrée et fait du mois de septembre un mois très attrayant. Et puis il faut dire que le Théâtre de Nesle est un endroit où je me sens bien ! Sa situation dans un quartier que j’adore, son cachet avec ses faux airs de cave où auraient pu danser mes parents au siècle dernier, sa chaleureuse ambiance et bien sûr la qualité des spectacles qu’il programme, en font définitivement l’un de mes théâtres favoris!
Pourquoi 7.8.9 ?
Je vous dis tout !
Parce que ce sont trois chiffres qui racontent une histoire.
Le 8 en référence à l’adresse du théâtre au 8 rue de Nesle à Paris.
Le 9, pour le mois de septembre.
Enfin ces trois chiffres font aussi subtilement écho au quartier artistique 798 de Pékin, reconnu pour sa scène d’art contemporain.
Vous savez tout !
Et maintenant, à vos agendas car voici le programme !
Si vous aimez le théâtre classique…
La Casa de Bernarda Alba

Ce 19 juin 1936, quelques jours avant son exécution, le poète Federico Garcia Lorca, en larmes, offre à ses amis le dernier volet d’une trilogie dramatique de la terre espagnole : La Casa de Bernarda Alba.
Pour honorer le deuil du père, la mère enferme ses filles et leurs désirs inassouvis. « Naître femme est le plus grand châtiment ».
Il y a les voisines, les oreilles collées au mur, cette chaleur andalouse, les rires qu’on étouffe, l’enfermement castrateur, les langues de vipère et l’amour dévastateur.
Le poète n’est pas seulement cet être « génial » qui aime et dessine au couteau les différents portraits de ces femmes monstrueusement belles, il est aussi l’Espagne, toute entière conduite à sa propre perte.
« Silence ! » voilà le dernier mot prononcé.
La Casa de Bernarda Alba
De : Federico García Lorca
Mise en scène : Stéphanie Fumex
Avec : Stéphanie Fumex, Florie Heraud, Christelle Jean-Marie, Coralie Peyrot et Camille Rohmer
Compagnie : Les Fruits Défendus
Dates : Les 12 et 16 sept. à 21h – Durée : 1h30
Les Femmes Goldoni
En pleine révolution française, La Marliani et La Medebach viennent assister aux obsèques parisiennes de Carlo Goldoni, « le Molière italien » pour lequel elles ont interprété sur scène les plus grands personnages.
Les deux actrices vénitiennes font la connaissance d’Andoche, un garçon d’auberge.
Entre crêpage de chignon et règlements de compte, cette petite assemblée s’avérera avoir été réunie par un imbroglio digne d’une des comédies les plus enlevées du grand dramaturge italien…
Autant vous dire que je ne louperai pas cette pièce !
Les Femmes Goldoni
De : Benoît Lepecq et Corinne François-Denève
Mise en scène : Benoît Lepecq
Avec : Marianne Chassagne-Berthier, Céline Forest Baratin et Lou Defressigne
Compagnie : En scène MarCel !
Le 13 sept. à 21h et le 14 sept. à 17h – Durée : 1h15
Autre pièce de Goldoni …
Les Cancans

Nous voilà en plein XVIIe siècle, à Venise, le berceau flamboyant de la
Commedia dell’arte : le théâtre en effervescence où les masques, les intrigues et les « Cancans » se croisent à chaque coin de rue.
Chaque fenêtre est une oreille, chaque balcon un tribunal des rumeurs !
Les rumeurs, les potins et les secrets sont la nourriture quotidienne, le pain de chaque habitant !
Et voilà que Checchina est promise à Beppo, un jeune homme que les commères adorent !
Des amoureux candides, alors « ça va jaser ! »
J’avais déjà vu une version de cette pièce que j’ai évoquée ICI (mais j’ignore si la troupe est la même … je vous dirai mais quoiqu’il en soit j’apprécie beaucoup les pièces de Carlo Goldoni)
Les Cancans
De : Carlo Goldoni
Mise en scène : Stéphanie Fumex
Avec : Clémence Benna, Chantal Boucher, Marion Fabre, Ronan Godon, Margot Grundheber Alice Helfer, Christelle Jean-Marie, Cassandra Lavel, Virginie Marseille,
Philippe Miloyan, Tristan Pierard, Sébastien Rool et Alexandre Lior Tawil
Compagnie : Les Fruits Défendus
Le 27 sept. à 15h et le 28 sept. à 19h – Durée : 1h30
Le Rêve d’un drôle d’homme
Lassé du monde, détourné du suicide par une rencontre fortuite, le héros de ce conte fantastique plonge dans un profond sommeil. Son rêve le conduit alors vers un univers utopique, un monde où les hommes vivent bons, libres et heureux.
C’est une véritable expérience initiatique que propose ici Dostoïevski, laissant libre cours à sa veine mystique.
Le rêve d’un drôle d’homme
De : Fédor Mikhaïlovitch Dostoïevski
Mise en scène : Telmo Herrera
Avec : Jérôme Deschamps et Lexia Bonnaud
Le 21 et 28 sept. à 17h – Durée : 1h
Du théâtre contemporain maintenant avec …
Une pièce réservée à un public adulte
Décal’âge
Il avait 17 ans, elle en avait 37. Elle a été sa prof d’amour, il fut sa divine
surprise.
Comment vont-ils se comporter en se revoyant après 20 ans ? Quelles sont leurs motivations secrètes ? Qu’a bien pu engendrer leur passion sulfureuse ?
Comment vont-ils vivre le décalage qui s’est creusé entre eux ?
Sur deux époques, Alice et Jérôme vont revivre leur histoire et faire le point sur ce qu’ils sont devenus. Peu à peu, toute la vérité éclatera sur cette liaison vieille de deux décennies.
Décal’âge
De et mise en scène : Brigitte Bloch-Tabet
Avec : Jarno Eslan et Catherine Sandner
Compagnie : Chœur d’Arty Show
Les 15 et 16 sept. à 19h – Durée : 1h15
Conversation avec ma mère

Avec la crise économique et la cinquantaine, tout s’effondre pour Pierre. Reste la tendresse irremplaçable de sa mère âgée. Leur tête à tête drôle et mordant est une leçon de vie.
À 78 ans, Maman se débrouille toute seule dans l’appartement prêté par son fils.
Elle fait face à sa vieillesse avec dignité. Lui mène une vie confortable avec sa famille, jusqu’au jour où le chômage s’invite dans son quotidien. Alors que, pour couvrir ses dettes, il vient voir sa mère pour récupérer l’appartement qu’elle a toujours occupé, Pierre va redécouvrir sa mère, son espiègle sagesse, son goût têtu de la liberté, au cours de conversations drôles et émouvantes.
Entre souvenirs, silences et éclats de rire, une mère et son fils renouent le fil d’une complicité oubliée. Une conversation intime et émouvante, où chaque mot rapproche autant qu’il bouscule.
Conversation avec ma mère
De : Véronique Torres d’après Santiago Carles Oves
Mise en scène : Jean François Lecomte
Avec : Suzy Dupont et Jean-François Lecomte
Compagnie : Théâtre sur Cour
Le 17 sept. à 19h et le 20 sept. à 17h – Durée : 1h10
Il fera pas nuit avant des plombes
Sous les lumières blafardes d’une ville endormie, six âmes perdues murmurent et s’entrecroisent. Dans une obscurité propice aux rencontres éphémères, leurs histoires s’entrelacent alors qu’ils échangent des souvenirs et des rêves évanouis, cherchant un peu de réconfort dans la présence de l’autre. Ici, le silence pèse autant que les mots, et chaque regard, chaque geste, résonne comme un cri étouffé au creux de la nuit. Clochards célestes ou vagabonds transgressifs?
Ils affrontent ensemble la solitude qui les enlise, dévoilant des émotions brutes tout en faisant écho à une humanité profonde.
« Le véritable drame, c’est que l’on ne les voit plus. Ils sont là, mais ils sont invisibles. » Daniel Keene.
Il fera pas nuit avant des plombes
De : Daniel Keene / Collage des textes : Bleubrume Collectif
Mise en scène : Mouss Zouheyri
Avec : Aziliz Busnel, Camille Clément, Mélissa Da Silva, Lucie Hénon, Jane Penot et Marius Pinson
Compagnie : Bleubrume Collectif
Les 21 et 24 sept. à 19h – Durée : 1h15
Les Assassins Associés
Une comédie policière vaudevillesque où se croisent des personnages de différents milieux sociaux, réunis pour une seule cause : l’assassinat !
Comme dans la série télévisée Columbo, nous faisons connaissance des différents protagonistes d’une sombre machination criminelle. Mais tout ne va pas se passer comme prévu et les déconvenues vont se succéder à un rythme effréné jusqu’au coup de théâtre final.
Nous ne vous en disons pas plus pour ne pas déflorer l’intrigue !
Si vous voulez savoir le fin mot de l’histoire, il ne vous reste plus qu’à être attentifs à toutes les joyeuses péripéties qui vont se succéder sur scène.
Les Assassins Associés
Adaptation de la pièce de Robert Thomas par Béatrice de Clauzade
Mise en scène : Béatrice de Clauzade et la compagnie La Scène infernale
Avec : Philippe Bataille, Bernadette Capezzali, Béatrice de Clauzade, Françoise Dehlinger, Cyrille Maalouf, Marc Nadel, Kyoko Rufin-Mori, Zazack
Compagnie : La Scène infernale
Les 21 et 28 sept. à 17h – Durée : 1h30
No(s) Futurs
No(s) Futurs explore le lien intime et complexe d’une génération avec l’écologie, à travers l’histoire de Clara, une jeune dessinatrice éco-anxieuse. Par ses entretiens avec son psy, l’incarnation burlesque de ses dessins et la découverte de la joie militante, elle apprend à surmonter ses angoisses, au prix de confrontations avec les certitudes de sa famille.
Basée sur 72 entretiens avec des jeunes de 20 à 35 ans, la pièce aborde la question de l’éco-anxiété tout en mettant en lumière la possibilité d’un avenir positif. Elle propose un message de réconciliation et de douceur, loin de l’imaginaire sombre habituellement associé à la crise environnementale. À la fois touchante, comique et onirique, No(s) Futurs offre un souffle d’espoir, une pause bienvenue avant de repartir lutter pour un monde meilleur.
No(s) Futurs
Écrit et mis en scène par : Vincent Leconte (à partir d’un travail de recherche collectif)
Avec : Léa Archimbaud, Dorine Bocquet, Julien Bougot, Fabio di Domenico et Xavier Guerlin
Compagnie : Le Navire
Les 22 et 23 sept. à 21h – Durée : 1h25
Mythes en Thérapie
Dans un cabinet de thérapie, des patients inattendus se succèdent.
ChatGPT, en burn-out, rêve d’une vie simple. La tante de Batman est débordée par son neveu qui se transforme en chevalier noir à chaque repas de famille. Jeanne d’Arc lutte contre ses voix intérieurs qui la surprennent pendant ses médiations de groupe.
Le Petit Prince, tout juste arrivé à Paris, raconte ses premières expériences terrestre avec émerveillement.
Cette comédie absurde et grinçante met en scène des figures emblématiques, suggérant que ces patients ne sont peut-être pas plus fous que nous.
Mythes en Thérapie
Écrit et mis en scène par : Compagnie Les Concrets
Avec : Inès Gauthier, Andréa Landrieu, Paul Mettetal, Félix Pinet et Lila Thiry
Compagnie : Les Concrets
Les 22 et 23 sept. à 19h – Durée : 1h15
Danser à Lughnasa
Chez les sœurs Mundy, dans la campagne du cœur de l’Irlande, le narrateur, Michael, se souvient.
Entre rires et larmes, il évoque ses souvenirs d’enfance aux côtés de sa mère et de ses tantes. Ces femmes solitaires et indépendantes se battent avec courage pour subsister et s’évadent grâce aux airs qu’elles écoutent sur leur TSF détraquée.
La pièce repose sur la force, la chaleur des personnages et sur la réincarnation d’un monde perdu, sur les liens qui résistent entre une société rurale et son essence primitive.
Danser à Lughnasa
De : Brian Friel
Mise en scène : Eva Freitas
Avec : Eva Freitas, Sidonie Gaumy, Roxanne Joucaviel, Charlotte Jouslin, Julien
Orain, François Prioli et Audrey Vernet
Compagnie : Les Âmes Vagabondes
Le 24 sept. à 21h et le 27 sept. à 17h – Durée : 1h20
Le Rêve de Giacomo Giuseppe
Pièce qui unit prose et voix lyrique, Le rêve de Giacomo Giuseppe est un spectacle drôle et surréel, l’histoire d’un homme à la recherche de l’amour.
Sur les conseils de son psychanalyste le Dr Arnaud, Giacomo Giuseppe, chanteur italien, quitte l’Italie pour se rendre dans la capitale de l’amour : Paris.
Fasciné par la beauté de la ville dès son arrivée, Giacomo Giuseppe se retrouve confronté à une série de rencontres avec des personnages qui l’aideront dans sa quête de l’amour…
Il a chanté l’amour toute sa vie… sans jamais se l’accorder.
Et si le plus grand rôle d’un ténor était de s’aimer enfin ?
Le Rêve de Giacomo Giuseppe
De : Silvia Bragonzi
mise en scène : Diego Bragonzi Bignami
Avec : Diego Bragonzi Bignami, Antoine Chaté et Maria Silvestrini
Compagnie : Compagnie Bertrand Gruss
Les 12 et 13 sept. à 19h – Durée : 1h15
Cabaret des années folles
Un spectacle festif, qui recrée une soirée musicale du Paris de l’entre-deux-guerres, durant les Années folles, pleines de joies et de folies.
En musique, elles voient la naissance d’une opérette moderne d’un nouveau genre, qui va lorgner vers les rythmes d’outre-Atlantique, tout en frôlant la comédie musicale et le music-hall.
Les opérettes et les chansons entraînent la découverte de rythmes nouveaux, comme le tango, la java et le fox-trot, mais aussi la libération des mœurs.
Les femmes fument, montrent leurs jambes, dansent et se coupent les cheveux à la garçonne !
Après le rag-time, le jazz conquiert le public, avec le succès immense de la revue de Joséphine Baker aux Folies Bergères.
Quant aux Allemands, ils oublient leurs soucis dans les cabarets berlinois…
En 1929, c’est le krach boursier qui sonne le verre de cette période d’insouciance. L’orage des années 30 gronde sur l’Europe…
Je pense que c’est un spectacle qui me plaira bien …
Cabaret des années folles
Écrit et mis en scène par : Compagnie VocAliques
Avec : Irène Bourdat (soprano), Mariya Buloshnikova (piano) et Jean-Michel Sereni
(baryton et guitare)
Compagnie : Compagnie VocAliques
Les 14 et 20 sept. à 19h – Durée : 1h15
Spectacles musicaux
Captives
Prises en otage, deux femmes qui ne se seraient peut-être jamais rencontrées, se retrouvent face à face pour affronter l’enfermement. Avec pour refuge leur imaginaire, elles échappent à la solitude et tentent d’apaiser leurs âmes inquiètes en s’évadant par la musique.
La musique est là depuis toujours, elle les précédait, elle les accompagne, elle les poursuivra. Comme une respiration elle s’invite dans la vie des captives et prend corps dans leurs discussions, entre peur et espoir elle offre la part de l’indicible, du rêve et de la liberté.
Une pièce jalonnée par des airs de Gounod, Chostakovitch, Offenbach, Massenet, Saint Saëns, Berlioz, Puccini, Aznavour, de Tejada, Verdi.
Captives
De et mise en scène : Christian Pélissier
Avec : Camille de Léobardy et Lys Santellani
Compagnie : Les Sérieuses Fantaisies
Les 18 et 25 sept. à 21h – Durée : 1h30
La Croisette s’amuse

Norbert, directeur de l’hôtel de la Croisette à Cannes, invite sa maîtresse à venir passer une soirée dans l’établissement. Maitresse qui n’est autre que la femme de son meilleur ami, Auguste, qui lui-même est l’amant de Lucette, l’épouse de Norbert.
Par ailleurs, Lucette et Norbert essayent de caser leur fille Angèle auprès d’Ignace, fils de la Comtesse de Mourmelon. Mais celui-ci déclare sa flamme à Léonce, la femme de chambre, par le biais d’une lettre enflammée qui n’arrive pas dans les mains de la bonne personne ! Et Angèle attend désespérément que Firmin, le maître d’hôtel, demande sa main à son père.
Après moults rebondissements et quiproquos, chacun va finir par trouver son binôme, mais pas toujours celui que le public attendait ! Jubilatoire !
La Croisette s’amuse
De et mise en scène : Sophie Jolis
Avec : Frédéric Beudaert, Raphaëlle Bigex, Benoît Boehm, Laurent Dedieu, Diane Délezir, Narimane Hambli, Anne-Sophie Lebrun, Axelle Reboul et Alain Sorrenti ;
Jonathan Goyvaertz au piano.
Compagnie : Croc en jambe
Les 19 et 20 sept. à 21h – Durée : 1h20
Kelka – Balaye les nuages

Kelka se pose sur scène en balayant les nuages du quotidien !
Elle déroule sa galerie de portraits tendres et déjantés, dans un melting-pot musical allant du Jazz Manouche au Pop-Rock, de la bossa nova au boléro, en passant par la musique orientale.
Ses chansons théâtrales et métissées abordent, avec espièglerie et tendresse, des thèmes qui travaillent la société d’aujourd’hui. Elles déclinent le quotidien avec ses petits bonheurs, ses tracas et ses frustrations, ses doutes et ses rêves.
Dans l’immeuble de Kelka , on rencontre : une mère célibataire qui n’en peut plus d’être une Wonder Woman, une quarantenaire en manque, un professeur de méditation, une Joconde qui rêve de repartir en Italie, une petite fille qui se lie d’amitié avec une femme sans domicile fixe…
Elle est accompagnée par Paul Buttin à la guitare et François Collombon à la batterie et aux percussions.
Kelka – Balaye les nuages
De : Karine Kurek
Regards artistique : Marie Giraud et Antoine Herbez
Avec : Kelka (chant), François Collombon (percussions-batterie) et Eliott Weingand (guitare)
Compagnie : Les Petites planètes
Le 18 sept. à 19h – Durée : 1h15
Le Monde selon Jean-Jacques Boitard
Tantôt drôle, tantôt tendre, Jean-Jacques Boitard et sa musique nous entraînent de temps en temps dans une délicieuse confusion.
Jean-Jacques Boitard, barde du XXIe siècle, est un homme sans âge, débordant de vie et de faconde. Avec sa tignasse à la Albert Einstein et son regard malicieux, il nous invite à découvrir son univers unique, fait de chansons où poésie et folie s’entrelacent, portées par un émerveillement enfantin.
Depuis vingt ans, il explore tous les aspects de la vie avec humour et tendresse, parfois exubérant, parfois tendre, mais toujours captivant. Sa guitare à 18 cordes semble dicter ses paroles, guidées par son inconscient. Une expérience à vivre absolument !
Le Monde selon Jean-Jacques Boitard
De et avec : Jean-Jacques Boitard
Mise en scène : Karine Kurek
Les 26 et 27 sept. à 19h – Durée : 1h10
Les Tribulations linguistiques d’un japonais découvrant la France
Voilà Kiki ! Il parle de son étrange apprentissage de la vie en France. Comme il vient du pays des Samouraïs, la France lui apparaît comme un vaste océan. Il navigue sur l’eau, assailli par des vagues, accroché à son dictionnaire français-japonais comme à une boussole.
« Duroc, kangourou, robinet, amour… » sont chaque fois une occasion pour lui de nous dévoiler ses pensées intimes sur la vie.
Ce spectacle est son journal de bord, plein d’images insolites et de poésie.
Akihiro Nishida est comédien, clown, praticien de la méthode Feldenkrais,
instructeur de Shintaido. Parmi sa formation : études de mime à Osaka au Japon, formation théâtrale à Paris à l’école Philippe Gaulier et Monika Pagneux, puis à l’Université de Paris VIII et auprès de Vincent Rouche et Anne Cornue de la Compagnie du Moment.
Les Tribulations linguistiques d’un japonais découvrant la France
Écrit, joué et mis en scène par : Akihiro Nishida
Compagnie : Production H2O
Les 13 et 19 sept. à 19h – Durée : 1h20
El Maestro
Isolé du monde, El Maestro dirige devant des musiciens virtuels la répétition d’une symphonie aussi échevelée que loufoque. Indexant la gastronomie, les odeurs et l’histoire, il rêve et met en partition la vie bouillonnante d’Alger dans une langue musicale jouant avec le français, l’arabe et le kabyle.
Écrivain de l’oralité et de la sensualité, Aziz Chouaki propose une pièce vibrante à l’énergie proche du désespoir, incarnée par l’inoubliable Mouss Zouheyri que j’ai eu l’occasion de découvrir il y a quelques années et dont le jeu est excellent .
El Maestro
De : Aziz Chouaki
Regard extérieur : Jacques Séchaud
Mis en scène et joué par : Mouss Zouheyri
Compagnie : La Ribambelle
Les 26 et 27 sept. à 21h – Durée : 1h15
Je suis le vent
«Je suis le vent ressemble à un poème que je me serais écrit à moi-même.»
Jon Fosse
L’Un et L’Autre sont sur un bateau. Après une courte pause dans une crique, ils reprennent la mer. Soudainement le vent se lève. L’Un décide de poursuivre cette route incertaine, tandis que l’Autre demande à regagner la terre ferme…
Au cours de cette odyssée poétique, on a l’impression que les deux personnages n’en font qu’un.
Avec l’assentiment de l’auteur, j’ai choisi d’embarquer seul -comme acteur- pour ce voyage au pays de l’Absence.
Jean-Paul Dubois.
Je suis le vent
De : Jon Fosse
Mis en scène et joué par : Jean-Paul Dubois
Les 26 et 27 sept. à 19h – Durée : 1h
Improvisation
Fushigi !
Histoire improvisée à la manière de Miyazaki
Fushigi (adjectif) : merveilleux, miraculeux, mystérieux.
C’est l’histoire d’une petite fille et d’un monstre. C’est l’histoire d’un château qui marche ; de robots avec un cœur ; d’une rivière qui a oublié son nom. C’est une nouvelle histoire qu’on improvise à chaque spectacle, rien que pour vous.
Les comédiens sculptent de leurs corps des images sur le canevas d’une scène vide comme la feuille blanche du dessinateur, avant de les mettre en mouvement sans savoir où elles vont les mener.
S’inspirant du travail de Hayao Miyazaki, ils créent des univers oniriques où les gestes du quotidien sont sublimés, où les monstres et les esprits redeviennent familiers, observant le monde sans imposer de moralité.
Fushigi !
De : Again! Productions
Mise en scène : Ian Parizot
Avec : Thylda Barès, Dorine Bocquet, Jeanne Chartier, Cyprien Chevillard, Paul
Colom, Ian Parizot, Nicolas Perruchon et Sarah Zetiou
Compagnie : Again! Productions
Le 17 sept. à 21h – Durée : 1h

